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Japon – l’île de Taketomi

Mercredi 31 aout

Déjà une semaine que je serais ici, le temps passe vite…

Le programme d’aujourd’hui c’est direction Taketomi, même musique que le jour précédent. Ferry, mais seulement 15 minutes cette fois. Nous avons pris un forfait à 5000 yens (42 €) qui comprend :

  • Le ticket pour le ferry aller-retour
  • Un tour en bateau avec vitre au sol pour admirer les fonds marins
  • Un tour en bus de la ville
  • Un tour en charrette tirée par un buffle d’eau, nommé Suigyu
  • Le retour en bus jusqu’au port du ferry

Ce qui était vraiment génial, c’est que nous n’étions que 2 Kie et moi, personne avec nous dans le bus, juste une touriste chinoise de dernière minute pour le tour en bateau. Mais dans le bus que nous deux, la visite en bus comprenait des arrêts à la plage pour voir le sable de Taketomi que l’on nomme Oshisuna, c’est un type de sable en forme d’étoile. Très unique comme sable.

La plage au sable étoilé
La plage au sable étoilé

Il faut savoir que l’ile de Taketomi possède une démographie de 360 habitants et une centaine de ses habitants sont des personnes âgées. C’est l’ile qui possède le plus de vieilles personnes par ailleurs ! C’est donc bien elle l’ile aux centenaires. Notre chauffeuse de bus est d’ailleurs une de ces vieilles personnes.

Le tour en bus est agréable par cette chaleur, le temps n’est pas joli, fortement nuageux et lourd, donc l’air conditionné est un bonus pour nous. J’observe d’ailleurs que la plupart des touristes n’ont pas pris le bus, ils se baladent tous en vélo que ce soit dans les petits chemins de terre, ou bien alors sur la route elle-même. Je suis impressionné aussi par la variété de fruits que l’on peut trouver sur l’ile, petites bananes des iles, papaye, mangue, fruits du dragon. Que des fruits exotiques.

Le tour de bus doit durer 15 minutes avant d’arriver au village principal dans lequel nous pouvons faire le tour de la ville en Suigyu. Mais il nous faut alors attendre 40 minutes, et pour nous faire patienter, on nous offre des tickets gratuits pour visiter le musée de la ville. Sympa pour tuer le temps.

J’ai appris beaucoup sur les coutumes d’ici, par exemple la couture du Minsa, cette broderie que les femmes fabriquent pour leur homme pour sceller leur amour. Avec des petits carrés qui si rassemblés ensemble complètent les parties vides.

Il est temps de monter dans la charrette, un couple et un père et son fils, nous avons de la chance de ne pas avoir la charrette aussi remplie ! La ville n’est pas très grande, mais le buffle est lent. Notre guide, un vieil homme qui latte le buffle à coup de bâton nous montre les bâtiments tout autour, et nous montre les endroits pour bouffer. La traversée comprend un arrêt pour arroser le buffle. C’est assez drôle puisque le buffle après s’être fait arrosé, sa vitesse s’est accrue, à croire qu’on aurait fait le plein d’essence !

5 minutes avant d’arriver à la fin, le guide attrape son “Sanshin” l’instrument d’Okinawa, il est complètement désaccordé, et il nous joue un morceau de la célèbre chanson : “Asadoya Yunta” les paroles sont accrochées sur le toit et nous chantons ensemble tant bien que mal avec lui.

Nous sommes arrivés à destination, je prends quelques photos avec le buffle, et lui fait un gros câlin ! Parce que oai j’aime les buffles! Il nous reste 1h30 à tuer, nous décidâmes d’aller manger “un Kakigori” (glace pilée) dans un des restaurants, 400 yens (3,3 €) pour un grand bol à partager entre Kie et moi. Nous l’avons pris au gout “Emerald Pineapple” , c’est de l’ananas un peu bizarre qui a dû être mélangé avec leur liquide qu’ils appellent “blue hawai”.

Kakigori spécial
Kakigori spécial

Nous nous baladons à pied dans la ville et il est déjà l’heure de rentrer. Nous reprenons le bus et le ferry en direction d’Ishigaki. Il est 16 h 30 quand nous arrivons, à 20 h notre avion décolle. Mais voilà que Kie égare les clés de la voiture… Gros stress de dernière minute, elle appelle le comptoir du ferry et heureusement pour nous, ils avaient retrouvé les clés…

Bon le stress creuse l’appétit. Nous décidons d’aller manger un dernier morceau avant de repartir pour Naha, direction donc le restaurant “Yakiniku Kita Uchi” pour y manger un Ishigaki hamburg 400 grammes pour 2300 yens et deux bols de riz + soupe miso pour 300 yens chacun ainsi qu’une “croquette ” de boeuf d’Ishigaki pour 240 yens (c’est une boule de viande avec purée frit). Au total nous en avons pour 3500 yens (29 €)

C’était moins bon que le vrai boeuf d’Ishigaki en pièce de steak, mais ce n’était quand même pas trop mal! Il est temps de reprendre l’avion, nous faisons le plein d’essences pour ramener la voiture au parking de l’aéroport, et nous voilà en direction de Naha.

À peine arrivé que j’étouffe déjà dans la chaleur, les îles d’Ishigaki étaient quand même moins lourde niveau température et apportaient largement plus de fraicheur ! Mais il faut ce qu’il faut… Une bonne nuit de sommeil pour nous avant de commencer une nouvelle journée le lendemain.

Nhan votre petit gars.

A propos Nhan

Ingénieur Informatique, baroudeur occasionnel, amateur de photographie et production de documentaire / article amateurs. Enthousiaste culinaire. Dingue de culture Asiatique depuis tout jeune. J'ai pris gout aux voyages que je fais seul ou bien accompagné !

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